miércoles, 27 de octubre de 2021

De la Toussaint et du jour des morts

Nous approchons d'Halloween...euh euh... pardon pardon, nous approchons de la Toussaint et du jour des morts, que nous célèbrerons le 1er et le 2 novembre. N'étant pas très porté sur la chose religieuse, ces deux dates n'ont jamais vraiment représenté quelque chose pour moi. Sauf bien sûr, que le 1er est férié en France, ce qui a pu compter dans ma vie. D'ailleurs, à bien y réfléchir, je n'ai pas de souvenirs mémorables de ce jour férié pendant ma jeunesse. Peut-être un sentiment d'incroyant. Mais depuis que je vis en Bolivie, je constate l'importance qu'ont ces deux jours. Le deuxième surtout, qui, ici, est férié, et pendant lequel on visite les tombes des êtres chers, on dispose sur des tables les photos des gens partis ; on y met des petites pâtisseries pour qu'ils puissent manger lors de leurs "visites".

 En France, nous n'avons pas tout ça. Sécularisation oblige, notre soif de spirituel et de communication entre les mondes s'est bien accomodé de la citrouille de l'Oncle Sam et des petits plaisirs sucrés, chers à nos enfants et aux associations de dentistes. D'ailleurs, ces dernières années, la citrouille de l'Oncle Sam s'est vu concurrencer par une certaine mexicanisation de ces dates (pour les couleurs des "Calaveras" et le sens que donnent les Mexicains au jour des morts). Mais bon, tout ça, c'est une autre histoire...

Ici, dans ce billet, ce que je veux vous faire partager, ce sont les différentes fêtes, moments pour honorer les morts que l'on rencontre dans d'autres sociétés :

Au Japon, par exemple, point de citrouille et pas de date précise pour la fête de l’O-Bon qui varie selon les régions. Ces 3 jours pour honorer la mémoire des ancêtres sont petit à petit devenus l’occasion de se réunir en famille et de prendre des vacances. 

En Chine, la fête Qing ming, ou  "pureté et lumière", est célébrée en Chine le 4 ou 5 avril. Elle consiste en la visite et le nettoyage des tombes. Appelée aussi la fête des fantômes, elle marque le début du printemps. En effet, après la mort, associée à l’hiver, il est temps de s’occuper des vivants, et de fêter le renouveau.

À Madagascar, plus qu'une fête, un rite funéraire : le famadihana, qui signifie "retournement des morts". Pour cette coutume, on va tout simplement déterrer les corps. Puis changer leurs vêtements, en les habillant de nouveaux tissus. Au terme de la cérémonie, on les inhume une seconde fois, avant de les déterrer encore… sept ans plus tard.

En Sicile, la fête des morts est célébrée dans une atmosphère festive. A Palerme, le 2 novembre, on fête les morts en offrant des cadeaux et des gâteaux aux enfants de la part des morts. Les parents emmènent leurs enfants dans les catacombes pour rendre hommage aux défunts en touchant leurs os. On organise des banquets en famille. Les marchands de rue vendent des biscuits recouverts de sucre blanc, l’ossa dei morti (les os des morts)

 Et comme au moment de ces fêtes, nous sommes en plein automne (dans l'hémisphère nord), je propose à nos jeunes lecteurs ce livre de Grégoire Solotareff Contes d'automne, où ils trouveront un conte par jour durant cette période. 

À retrouver dans la section Littérature Jeunesse sous la cote 809.899 SOL. Bonne lecture !



miércoles, 18 de agosto de 2021

De la littérature IV (c'est pour toi René !)

 Aujourd'hui j'avais l'ambition de vous parler de Louis-Ferdinand Céline, l'un des plus grands écrivains de la littérature française du XXe siècle, connu pour son chef-d'oeuvre Voyage au bout de la nuit, écrivain controversé, aussi,  à cause de ses pamphlets antisémites. Récemment, des milliers de pages de manuscrits ont été récupérés par ses ayants droit : un véritable trésor littéraire.

Voyant cela, je me disais que j'allais vous partager quelques anecdotes sur la vie de l'écrivain. Malheureusement en tapant sur mon moteur de recherche préféré "anecdotes Céline", j'ai été ébloui par la photo d'une autre Céline très connue : Céline Dion. Alors, puisque le destin en a décidé ainsi, vous aurez quelques anecdotes sur la québécoise.

Voici donc quelques anecdotes :

-"Canine Dion", c'est le surnom pas vraiment charmant auquel la star avait le droit durant son enfance, en raison de ses longues dents.

-A 12 ans seulement, Céline rencontre l'homme de sa vie : René Angélil. Le producteur croit tellement au talent de sa protégée qu'il ira jusqu'à hypothéquer sa maison pour créer son propre label et lancer sa carrière...

-Le 5 est son chiffre porte-bonheur. Elle garde d'ailleurs précieusement une pièce de 5 cent datant de 1968 (son année de naissance) qu'elle a trouvé par terre avant son premier concert.

-Réticente à chanter pour le film Titanic, Céline Dion se décide finalement à enregistrer une maquette de My Heart Will Go On. C'est l'unique prise de la chanteuse, qui a été utilisée comme la chanson originale du long-métrage.

-Les époux Dion-Angélil ont acquis la sandwicherie Swartz's, située sur le boulevard Saint-Laurent à Montréal. Une proprio de marque !

-Son album D'eux écrit par Jean-Jacques Goldman est l'album francophone le plus vendu dans toute l'histoire de la musique.

Pour d'autres anecdotes croustillantes, vous pouvez aller sur Internet et taper "anecdotes Céline" et vous trouverez votre bonheur.

Pour revenir à Louis-Ferdinand Céline, vous pouvez retrouver à la médiathèque deux livres en français Mort à crédit et Voyage au bout de la nuit, et un livre en espagnol De un castillo a otro. Ils se trouvent dans la section Romans sous les cotes 843 CEL. Je vous laisse avec quelques citations de Voyage au bout de la nuit

"Être seul, c'est s'entraîner à la mort."

"Tout est permis en dedans."

"Presque tous les désirs du pauvre sont punis de prison."

 



miércoles, 21 de julio de 2021

De la llama I

Mi primer encuentro con una llama fue en Tilcara, en Argentina, hace ya más de 10 años. Estaba viajando por la quebrada de Humahuaca con destino a Bolivia y mi futura Llajta. No tuve la bienvenida desagradable "llamaesca" de recibir un esputo de parte del animal. Estaba tranquilo con su rebaño comiendo. El siguiente encuentro fue más desagradable para él. Fue en Purmamarca, cerca del cerro de los siete colores. Este encuentro me llevó a probar un "disparate culinario" : el no famoso plato la llama al Roquefort. Me acuerdo del sabor fuerte de la carne, de la textura casi como suela acompañada del sabor aún más fuerte del roquefort. Probé porque había que probar y después solo me comí las papas fritas que yacían al lado.

Otro encuentro más agradable esta vez, fue la aventura del juego de cartas Llama Llama por la cual ayudé al creador para adaptar un juego famoso de vacas a la cultura andina. Aún existe la página Facebook del juego y algunas personas en Bolivia poseen este juegazo y lo guardan preciosamente. Ya no se edita por desgracia.

El último encuentro fue recién y su título me hizo recordar al juego. Fue en la Alianza francesa, y fue a través de un libro "Las aventuras de Llama Llama"de Mateo Ghosahl Vargas.  El libro cuenta la historia de una llama, llamada Llama Llama, que accidentalmente viaja en el tiempo y el espacio. El autor, Mateo, es un joven de 11 años que le apasiona el arte, la literatura y los idiomas. Actualmente, pueden disfrutar de una exposición de sus pinturas que ilustran "Las aventuras de Llama Llama" en el auditorio Christian Valbert de la Alianza Francesa. Esta exposición dura del 12 al 30 de julio. El libro, traducido en 4 idiomas, lo pueden encontrar en la mediateca también.


 



miércoles, 16 de junio de 2021

Du football en médiathèque I

Dans les milieux universitaires, académiques et intellectuels, la France et l'Amérique latine ont historiquement deux attitudes différentes au sujet du sport en général et du football en particulier. 

En France, il est de bon ton de dénigrer le football. Il y a comme une tradition qui suppose que les intellectuels ne s’intéressent pas aux sports, et que les sportifs ne s’intéressent pas à l’intellect. Il existe des textes d’intellectuels où l’on trouve des affirmations prétendants que l’on ne pouvait pas aimer la littérature et en même temps apprécier le football. Comme disait le grand humoriste Desproges "Voilà bien la différence entre le singe et le footballeur. Le premier a trop de mains ou pas assez de pieds pour s’abaisser à jouer au football." Les victoires de 1998 et de 2018 en coupe du monde n'ont au final pas changé grand chose. Ce mépris du football et du sport en général (je préfère le rugby d'ailleurs, beaucoup plus apprécié par les milieux intellectuels français) m'a toujours paru suspect...

En Amérique du sud, ce sentiment est bien différent. Tout ici respire le football et un intellectuel qui n'apprécie pas ce sport passe à côté d'une partie de l'esprit sud-américain. Seul Borges se lamentait de voir les Argentins s'enamourer d'un sport inventé par les Anglais.Tout le monde connaît la passion d'Eduardo Galeano qui disait "No tengo nada de original porque, como se sabe, en mi país las maternidades hacen un ruido infernal porque todos los bebés se asoman al mundo entre las piernas de la madre gritando gol. Yo también grité gol para no ser menos y como todos quise ser jugador de fútbol". Moins connu la passion de Gabriel García Marquez, fan du club de Junior de Baranquilla et bien sûr de la sélection colombienne. Il affirmait au sujet du gardien Higuita connu pour son coup du scorpion : "Higuita es un caso muy colombiano. Los colombianos somos capaces de hacer cualquier cosa, pero siempre con un grano de locura. Eso es muy latinoamericano también. Higuita es un gran portero, pero hay que saber, aparte de eso, que es también jugador de béisbol; entonces le gusta correr y cuando la bola no llega a la portería, pues quiere salirse a jugar, porque se aburre. Eso nos ha pasado a todos cuando niños, si nos aburríamos en la portería, pues no resistíamos el salir a buscar la pelota."

 Et puisqu'on parle d'auteurs latino-américains et de l'uruguayen Eduardo Galeano, je vous propose un de ces livres Sens dessus dessous, l'école du monde à l'envers. Ce livre nous apprend à subir la réalité au lieu de la changer, à oublier le passé au lieu de l'écouter et à accepter l'avenir au lieu de l'imaginer. Et si l'Amérique latine n'aimait pas le foot ? Et si les intellectuels français se passionnaient pour le ballon rond ?

Retrouvez le livre dans la section Arts-Sciences sous la cote 320 GAL. Bonne lecture !


 

jueves, 20 de mayo de 2021

De l'Amérique latine I

 Des auteurs latino-américains, Mario Vargas Llosa n'est pas mon préféré. J'ai essayé de lire Lituma de los Andes, mais j'ai vite arrêté. Peut-être qu'un jour je reprendrai sa lecture et me découvrirai une passion pour cet auteur péruvien qui a passé sa jeunesse à Cochabamba d'ailleurs. Quand on me parle de littérature latino-américaine, je préfère évoquer Ernesto Sabato (le premier que j'ai lu en espagnol), le grand Garcia Marquez dont j'ai dû lire une dizaine de livres (toujours en espagnol) ou encore Saramago (pas en portugais cette fois-ci) qui m'a fait rire avec son Evangile selon Jésus et beaucoup réfléchir avec son Ensayo sobre la ceguera. J'évoquerai enfin Borges, de qui j'ai lu Ficciones et El Aleph, en espagnol encore une fois, juste pour pouvoir avoir la prétention de dire que j'ai lu Borges. Je ne sais même pas si j'ai aimé tant je luttais le soir pour ne pas m'endormir au bout de la première page de lecture, en constatant à chaque fois que vraiment, je n'y comprenais rien.

J'oublie une longue liste d'auteurs que j'aimerais découvrir et qui me permettraient de voyager depuis ma chaise ou mon lit à travers ce fabuleux continent qui aujourd'hui est un peu mien. Pour continuer ce voyage, et pour faire honneur à Vargas Llosa, je vous parlerai aujourd'hui de son Dictionnaire amoureux de l'Amérique latine paru aux éditions Plon en 2005 et que nous avons à la médiathèque. Je vous propose ici quelques entrées.

CONDOR : "Dans les Andes, l'être humain a une vocation de condor : monter, grimper les escaliers de l'espace, voler au-dessus des nuages, apercevoir la terre là en bas, à ses pieds. J'en veux pour preuve ses villes comme Quito, La Paz et Cuzco, si haut juchées qu'elles ne semblent pas être des agglomérations humaines, mais plutôt des nids de ces grands oiseaux orgueilleux."

BOLIVIE : "J'ai fait mes classes primaires pendant quatre années à Cochabamba, en Bolivie, et je me rappelle que plusieurs fois par mois, voire chaque semaine, les élèves du collège La Salle, en rangs dans la cour, chantaient un hymne où l'on réclamait au Chili la mer bolivienne dont il s'était emparé à la suite de la guerre du Pacifique en 1879..."

EUROPE: "En tant qu'écrivain péruvien, je ne me sens pas étranger en Europe. Non seulement parce que je participe de la culture occidentale - par la langue que je parle, parce que mes lointains ancêtres sont espagnols, parce que la plupart des institutions de mon pays sont venues d'Europe ou ont été inspirées par elle - mais parce que la seule façon d'être aujourd'hui un homme de notre temps, un homme moderne, est d'asumer une bonne partie de l'expérience européenne..." 

Voilà trois entrées, parmi beaucoup d'autres, du dictionnaire amoureux de l'Amérique latine de Vargas Llosa. Si vous voulez le consulter, vous pouvez le retrouver à la médiathèque dans la section Poésie-Théâtre-Romans sous la cote 86P VAR.



miércoles, 28 de abril de 2021

De la literatura III (de Flaubert pues)

Este año 2021 celebramos el bicentenario del nacimiento de Gustave Flaubert. Autor famoso de la literatura francesa del siglo 19, conocido por sus libros Madame Bovary, La educación sentimental y Salammbô entre otros...

En este artículo, no les hablaré de sus obras o de su estilo pero les compartiré algunas pequeñas anécdotas sobre Gustave Flaubert, las que generalmente no conocen las personas de este autor. 

Lo primero era que Gustave Flaubert era muy apegado a su madre con quién vivió una gran parte de su vida hasta su muerte en 1872 ; él en el primer piso, y su madre en la planta baja.

También tenía la costumbre de escribir en su cama, de donde salieron las obras Madame Bovary y Salammbô

Un día, Flaubert tuvo una discusión con el escultor Jacquemart para probar que había tenido más pulgas que él durante su viaje a Egipto. 

Para poder mejorar su escritura, Flaubert tenía una sala llamada "gueuloir" en la cual gritaba sus textos para poder afinar su prosa. Descartaba los textos que sonaban mal a sus oídos. 

Y para terminar, en el momento de morir, dijo "Esta put. de Madame Bovary va a vivir, y yo voy a morir como un perro.

 De este fabuloso autor pueden encontrar en la mediateca tres libros (uno en castellano también): Trois Contes, Madame Bovary, l'Education sentimentale, en el sector de Romans con el codigo 843 FLA



miércoles, 17 de marzo de 2021

De la literatura II

 

¿Cómo definir la literatura francesa del siglo 19? Pregunta vasta e interesante. Hay para todos los gustos. Los amantes de la naturaleza se deleitan del romanticismo, con Chateaubriand como padre de este movimiento; otros disfrutan del simbolismo de los poetas malditos, de Baudelaire a Verlaine y los últimos comen con gusto el realismo pasando de Balzac a Zola, pintando la sociedad burguesa y la nueva clase obrera emergente. Y como definir los Lautréamont, Théphile Gauthier, viajeros del desconocido.

Para intentar entender toda esta producción prolífica, hay que tener una idea de los grandes cambios que vivió la sociedad francesa. Un siglo que empezó en 1789 y que se terminó en 1914 y que conoció más de siete regímenes políticos (pongo de lado los innumerables cambios del periodo revolucionario (1789-1799)) : dos imperios, dos repúblicas, dos monarquías, etc... Todos estos cambios hicieron pasar Francia del antiguo mundo al mundo moderno, de los reyes cristianos a los presidentes laicos, del caballo al tren. Los franceses vivieron el fin de los privilegios de la nobleza, el auge de la clase burguesa y el desarrollo de la cuestión social con el advenimiento de la clase obrera (Ah Marx!!!). De todos esos cambios han sido testigos los escritores, y nos dieron sus testigos a través de sus obras.

Si quieren profundizar el tema, les invito a descubrir  la colección Bordas y el libro dedicado a la literatura del siglo 19. Lo encontrarán en el sector POÉSIE-THÉÂTRE-ROMANS bajo el código 840 LAG.






miércoles, 10 de febrero de 2021

De la mythologie I

 Parlons peu parlons bien ! Et aujourd'hui on parlera mythologie ! Oui, oui, ce truc affreux où on ne comprend rien à qui est qui, au comment du pourquoi, pourquoi doit-il se changer en taureau pour faire un enfant à une femme ? Pourquoi Zeus est-il autant infidèle ? Pourquoi tant de destinées tragiques ? D'abord la plus connue des mythologies pour nous, la gréco-romaine. Et là commence notre première distinction. Si vous vous souvenez bien, vous dites plutôt Zeus que Jupiter, Poséidon plutôt que Neptune, par contre vient plus facilement Mars et Hercule, plutôt qu'Arès et Héraclès. Au moment de la conquête romaine du monde hellénique (la Grèce) au IIe siècle avant J-C (grosso modo), les panthéons grec et romain ont commencé un long processus de fusion, mais cette fusion s'est faite plutôt au profit des dieux grecs, plus riches en légendes, plus humanisés, plus facilement accessibles. Les Dieux romains eux étaient pauvres en légendes. Quels mythes connaît-on vraiment des Dieux romains ? Les seules véritables histoires mythiques ou épiques des Romains sont liées à la fondation de Rome et à son histoire originelle. Les Dieux interviennent ici (Mars père de Romulus et Rémus, Jupiter aidant Romulus à compter les oiseaux ou Énée, guerrier troyen et fils d'Aphrodite fondateur du Latium), mais il n'y a pas de mythes véritablement entre les Dieux romains. N'oublions pas que selon la fonction qu'il avait un Dieu romain pouvait avoir plusieurs noms : Jupiter pouvait être Optimus, Stator ou Tonnant. Voilà quelques distinctions, mais elles nous compliquent la tâche. Et je ne vous ai parlé que de la gréco-romaine. Si je vous parlais de la mythologie indienne, nordique, ou assyrienne, là vraiment ça serait  très compliqué. 

Pour essayer d'y voir un peu plus clair et pour prendre un peu de hauteur, je vous conseille la lecture d'un classique de la discipline appelée mythologie comparée Mythe et épopée de Georges Dumézil. Dans le tome 2, l'historien nous donne des clés de compréhension des mythologies romaine, nordique, scythe et irano-indienne. Il nous plonge ou replonge dans les grandes histoires du Mahabharata, nous parle d'Odin et de Thor, compare Hercule et Starkatherus. C'est une invitation au voyage spatial, de la Scandinavie au rives de l'Indus, et aussi temporel, en nous rapprochant des mentalités de sociétés anciennes, sociétés qui ont contribué à la grande marche de l'Humanité.

Vous pouvez retrouver Mythes et épopées Tome 2 dans la section Arts-Sciences à la cote 300 DUM



miércoles, 13 de enero de 2021

De la poésie I

 Pour la nuit de la lecture 2021, le réseau des AFs de Bolivie et d'autres AFs d'Amérique du Sud ont décidé de consacrer cette nuit à Guillaume Apollinaire. Outre son recueil de poèmes Alcools, Apollinaire est connu malheureusement pour avoir participé à la 1ère Guerre Mondiale et pour y avoir succombé quelques jours avant la fin du conflit. 

Issu d'une famille originaire de Pologne sous domination russe à cette époque Guillaume Albert Vladimir Alexandre Apollinaire de Kostrowitzky est né à Rome en 1880. Enfant il s'installa avec sa famille à Monaco. Il fit sa scolarité à Cannes au lycée Stanislas, puis à Nice au lycée Masséna. 

En 1900, il partit pour Paris où il travailla comme sténographe, puis précepteur. Ses premiers poèmes parurent dans la revue La Grande France sous le nom de Wilhelm Kostrowitzky. Débuta alors sa carrière artistique. À la fois poète, écrivain, dramaturge, il n'eut de cesse de créer même pendant la guerre, où dès 1915 naturalisation en poche, il combattit contre les forces de l'Axe.

Adulé par les jeunes poètes surréalistes (mot qu'Apollinaire lui-même inventa), il continua à écrire malgré une blessure à la tempe droite qui lui valut une trépanation. De ces oeuvres les plus connus, nous pouvons citer les poèmes Zone, la chanson du mal-aimé, le pont Mirabeau ; les recueils de poèmes Alcools, Poèmes à Lou, Ombres de mon amour ; et les pièces de théâtres comme les Mamelles de Tirésias.

Dans un entretien avec Perez-Jorba, Apollinaire parle de sa vision de son art:" Je suis partisan acharné d’exclure l’intervention de l’intelligence, c’est-à-dire de la philosophie et de la logique dans les manifestations de l’art. L’art doit avoir pour fondement la sincérité de l’émotion et la spontanéité de l’expression : l’une et l’autre sont en relation directe avec la vie qu’elles s’efforcent de magnifier esthétiquement."

 Vous pouvez entendre Guillaume Apollinaire déclamer quelques-uns de ces poèmes sur le site Gallica. Je vous partage le lien: Gallica audio

À la médiathèque de l'AF, vous pouvez retrouver le recueil de poèmes Alcools dans la section Poésie sous la cote 841 APO

Et bien sûr, on se retrouve pour la nuit de la lecture qui aura lieu pendant la semaine du 21 au 24 janvier pour écouter les poèmes d'Apollinaire.