Encore un tour de fini ! Le premier en septembre. D'habitude, le tour façonne notre mois de juillet, après un Roland-Garros (toujours au moment du bac !!!), puis un tournoi international de football (tous les deux ans). Le tour nous permet de passer le début de l'après-midi au frais, les volets fermés, en essayant de faire le moins de mouvements possibles pour combattre la chaleur. Comme un bon vieux Derrick, c'est un appel au farniente, à la siège, au prélassage. On se laisse aller, et on admire ce beau pays du haut de l'hélicoptère de la chaîne de télévision étatique. La voix de Jean-Paul Ollivier (aujourd'hui celle de Franck Ferrand) nous guide entre le songe et la réalité. Hier en regardant la dernière étape entre Mantes-la-Jolie et Paris, je m'apercevais de la beauté de certains monuments de cette banlieue parisienne, plus fameuse pour ces déboires de "quartiers" que pour ces momunents tels la Maison-Lafitte. Au final, l'intérêt du Tour réside peut-être plus dans sa visite du patrimoine de la France que dans la course à proprement parlé. Depuis que les coureurs ingurgitent des choses à l'insu de leur plein gré, chaque vainqueur est suspect et on attend son déclassement quelques mois plus tard comme un soulagement. Qui se souvient du classement général des vingt dernières années ? Le vrai classement ? Puis 17 heures arrive, la fin de l'étape approche, on ne la regarde pas forcément, on sort doucement de son état léthargique et on se prépare à rentrer dans l'eau fraîche de la piscine. Ah, ces doux jours de juillet. Rien que pour cela, on ne peut pas dire que le mois d'août ait la même saveur...
Et puisque le tour se termine à Paris, je vous invite à venir découvrir le livre de Philippe Delerm Paris l'instant (843 DEL)

