Et voilà une nouvelle année scolaire qui démarre. Se lever tôt le matin, faire son sac, prendre les transports en commun, arrivée à l'école, revoir les copains que l'on a pas vus de tout l'été, découvrir la nouvelle classe, les nouveaux professeurs (s'enthousiamer pour un, être déçu à cause d'un autre), leur trouver des surnoms marrants (je me rappelle de certains aux collèges), retourner à la cantine manger de la seiche (beurk!) retourner en classe, attendre 17h30 que se termine la journée, la première journée d'une longue série d'autres journées que seul le climat viendra perturber pour donner à chacun la sensation du changement... voilà en substance commence se passe une première journée d'école, de collège en France dans un village de province. J'imagine qu'à Cochabamba, la routine est légèrement différente, mais que la saveur de ce jour-là doit être assez similaire. Une saveur mêlée de joie, de tristesse, de peur et d'envie qui, au final, n'est pas le seul apanage des petites têtes blondes, souvenons-nous de nos premiers jours dans un nouveau travail.
Afin d'accompagner ce moment si particulier, je vous recommande la lecture d'un écrivain qui écrit sur l'école. Pas l'école en soi, mais le cancre de l'école, sur "la douleur de ne pas comprendre et ses effets collatéraux sur les parents et les professeurs." Vous pouvez retrouver le livre Chagrin d'école de Daniel Pennac à la médiathèque (Cote 843 PEN).
